Les membres

Le Collectif Basse-Sambre est composé de 5 Centres Culturels : Le Centre culturel d'Aiseau-Presles, le Centre culturel de Floreffe, le Centre culturel de Fosses-la-Ville, Fleurus Culture et le CRAC'S, ainsi que de JEMSA (Service culturel de Jemeppe-sur-Sambre).

Son histoire

"Ni Namurois, ni Carolo. L'histoire d'un territoire oublié de tous sauf d'une petite bande d'irréductibles rêveurs créatifs."

  • 2010

À l’initiative de Patricia Santoro, alors directrice du CRAC'S, 6 Centres culturels se rassemblent devant un même constat : les Centre culturels régionaux de Namur et Charleroi ayant une volonté de se recentrer sur leurs territoires restreints, la Basse-Sambre, région entre les deux, allaient devoir se développer sans l’appui d’un Centre culturel régional. Très vite, tisser des liens de solidarité entre les Centres culturels du bassin de vie a paru une évidence. D’autant que se profilait déjà l’arrivée du décret de 2013 qui allait modifier les missions des Centres culturels et leurs pratiques. Voilà donc nos 6 directrices et directeurs des Centre culturels de : Fosses-La-Ville, Aiseau-Presles, Sambreville, Fleurus, le Service culture de Jemeppe-sur-Sambre et Farciennes qui prennent naturellement place autour d’une grande table pour partager leurs expériences.

“Nous nous sommes relevés les manches pour décortiquer le décret et développer des outils de compréhension et de mise en action”.

  • 2013

“C’est en travaillant ensemble que nous nous sommes rendus compte que les enjeux de nos centres culturels étaient relativement communs”.

Et puisque le décret de 2013 invitait les Centres culturels à faire émerger des enjeux de société propres à leur bassin de vie, les partenaires s’approprient les textes et décrets qu’ils transposent en une analyse partagée, créative et artistique. C’est alors que nait le projet commun "Sambre avec vue" qui permettait d’analyser le regard des citoyens sur leur environnement et surtout de renforcer l’expression citoyenne dans l’espace public.

  • 2015

Cette action se termine au printemps 2015 par une grande exposition collective et itinérante. Forte de cette expérience riche de sens pour chacun, la coopération se renforce et les Centres culturels
ont choisi de poursuivre sur cette belle lancée.

  • 2016

La décision a été prise à l’unanimité de formaliser cette collaboration par la rédaction d’une charte signée le 12 février par les présidents, directeurs, directrices et représentants politiques. Cette convention a pour objectif de faciliter la collaboration entre les différents porteurs en clarifiant le fonctionnement du collectif.

  • 2018

Une nouvelle action est mise en place par le Collectif : Recolore ta Rue. Il s’agissait ici de revaloriser les endroits remarquables ou intéressants bien qu’oubliés de la Basse-Sambre. Il répondait à l’analyse du projet “Sambre avec vue” qui faisait état d’un territoire mis à l’écart et souffrant de paupérisation. Il s'ensuit une période où les différents Centres culturels se concentrent sur leurs territoires respectifs, car la saison est venue des analyses partagées et des renouvellements des contrats programmes qui mobilisent fortement les équipes.

  • 2019
Le Centre culturel de Farciennes, décide de quitter le Collectif, dicté par son histoire et ses préoccupations territoriales propres.
  • 2020

Le CRAC'S obtient une reconnaissance en intensification. Nous sommes rejoints, la même année, par le Centre culturel de Floreffe, dont le directeur n’est autre qu’un ancien membre du Centre Culturel de Fosses-La-Ville.

  • 2022

En 2022, le Collectif Basse-Sambre, CBS pour les intimes que nous sommes devenus, entame une réflexion sur sa communication externe. Nous nous dotons d’une mascotte moderne et féminine et nous construisons une page commune sur les réseaux sociaux que nous alimentons collectivement.

  • 2023

Le Collectif Basse-Sambre travaille sur un dossier de demande de reconnaissance en Coopération à la FWB. Cette reconnaissance en coopération, et le soutien financier ad hoc, permettront de pérenniser nos projets communs. Des bonnes nouvelles en 2024 ?